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Les coûts réels de la violence par armes à feu

Depuis les familles des victimes du massacre à Montréal qui ont considéré la Loi sur les armes à feu comme un monument en mémoire des victimes, jusqu’aux Mères pour le contrôle des armes qui ont conjointement affirmé «Indépendamment de la race, des croyances ou de la couleur, nous devons travailler ensemble sur des solutions intégrées afin de contrer la violence, nous devons défendre ensemble le contrôle des armes.», les familles de ceux qui ont perdu leur vie ont été au premier rang du mouvement pour un contrôle strict sur toutes les armes à feu, et ont combattu sans relâche jusqu’en Cour Suprême du Canada.

Elaine Lumley, mère d’Aidan tué à l’âge de 20 ans alors qu’il visitait Montréal, a déclaré : «Ceux qui ont souffert veulent éviter que d’autres vivent ce que nous avons subi. Nous voulons rendre plus difficile, non pas plus facile, l’accès à des armes à feu. Même l’Ombudsman des victimes d’actes criminels nommée par le gouvernement s’est positionnée publiquement contre l’abolition du registre des armes d’épaule, affirmant que nous devons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que surviennent d’autres tragédies, ce qui comprend l’appui à des outils existants et qui aident à assurer la sécurité de nos communautés.»

La militante pour les droits des victimes Priscilla de Villiers écrivait en comité parlementaire sur la loi C-19 : «Il y a trois mécanismes par lesquels la disponibilité des armes à feu augmente la violence. Les armes à feu engendrent la violence. Les armes à feu facilitent la violence. Les armes à feu intensifient la violence.» La victimisation par armes à feu représente un risque élevé de multiples victimes.

L’impact direct et indirect de la violence armée crée de nombreux obstacles à la sécurité et à la santé publiques incluant des barrières à l’éducation et à la croissance économique. De plus, il existe des conséquences psychologiques à chaque blessure et décès qui ne sont souvent pas mesurées. Les armes à feu ne sont pas uniquement utilisées pour tuer, elles sont aussi utilisées comme un outil coercitif, pour intimider, blesser et soumettre des femmes victimes de violence. Un coup de feu ne doit pas nécessairement être tiré pour infliger des dommages psychologiques et les armes à feu occupent une position importante dans le cycle de violence envers les femmes et les enfants. Les tendances concernant l’utilisation des armes à feu dans des situations de violence conjugale ont été bien documentées et incluent souvent des comportements tels que tirer sur l’animal domestique comme avertissement ou nettoyer une arme durant une dispute.

La violence armée a des impacts directs et indirects, temporaires ou permanents qui peuvent changer la vie des enfants. Les victimes peuvent faire l’expérience de traumatismes psychologiques, montrer des symptômes indiquant une dépression, de l’anxiété et des troubles liés à des stress post-traumatiques. Ces symptômes peuvent aussi conduire à des changements dans leur développement et leur comportement.

La militante pour les droits des victimes Louise Russo qui est handicapée depuis avoir été prise dans une fusillade à Toronto en 2004, a affirmé publiquement «Au lieu de se concentrer uniquement sur les coûts du contrôle des armes, les politiciens devraient se concentrer sur les coûts de la violence par arme à feu et le prix payé par les victimes. Je suis incapable de prendre soin de ma fille gravement handicapée. Je suis aussi très préoccupée au sujet de ma plus jeune fille qui a été témoin de la fusillade. Cela l’a profondément affecté.»

Il est difficile de mesurer l’effet des mesures préventives et les tragédies évitées font rarement les gros titres. Bien que la mise en œuvre de lois strictes sur le contrôle des armes ne prévienne pas toutes les tragédies, elle permet cependant de réduire les possibilités que des personnes dangereuses aient accès à des armes à feu. Karen Vanscoy, mère de Jasmine âgée de 14 ans, abattue en septembre 1996, affirmait avant l’adoption de la loi C-19: «La proposition d’affaiblir nos lois sur les armes à feu rendra les personnes à risque de commettre des actes violents envers elles-mêmes ou envers les autres plus susceptibles de se procurer des armes.»

«La mort absurde de mon fils est aggravée par la négligence et le mépris que le gouvernement montre aux familles des victimes de violence et la priorité qu’il place à apaiser le bruyant lobby des armes. Chaque fois que quelqu’un perd son fils par la violence armée, c’est comme si j’avais perdu mon fils une fois de plus.» affirmait Audette Shephard, la mère de Justin, abattu en juin 2001.

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